Pédagogie au cœur de nos conflits

Le mot conflit n’apparaît pas dans les Écritures dans notre version française.
Mais les conflits sont présents et signalés dans les pages du saint Livre.
Prenons pour exemple, celui d’Evodie et Syntyche :
Phil 4. 2-3 J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche à être d’un même sentiment dans le Seigneur. Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Evangile avec moi, et avec Clément, et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.
Par « conflit », on entend, au sens profond ou authentique du terme, l’affrontement de deux ou plusieurs volontés individuelles, ou collectives, qui manifestent les unes à l’égard des autres une intention hostile et une volonté d’agression, à cause d’un droit à retrouver ou à maintenir. 
L’Écriture relate maints conflits, ainsi que la manière dont ils ont été gérés : soit négativement, soit positivement, sans oublier leurs conséquences sur les protagonistes eux-mêmes, et les répercussions sur l’entourage…
C’est certainement afin que le croyant en retire une instruction pour sa marche ici-bas, et dans ses relations fraternelles, au sein du Corps de Christ, auquel il appartient, car « tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction » (Romains 15/4 – 1 Cor 10/11).
1/ Voir un conflit d’ordre conjugal : 1 Samuel 1/4-10.
Entre Anne et Peninna, les co-épouses d’Elkana, c’est l’affrontement : les escarmouches se répètent, la guerre est là.
Mais notons avec intérêt que c’est par la prière qu’Anne met fin à ce conflit destructeur, qui dure déjà depuis bien des années 1Sam 1/ 3-7
2/ Voir aussi un conflit d’ordre social : Genèse 31/22-55.
Après 20 années (v. 38-41) de rude labeur chez Laban, Jacob se trouve impliqué dans un conflit houleux et fougueux avec son beau-père, son propre employeur.
On peut considérer que tous les ingrédients sont là pour générer un drame, une tragédie.
Toutefois la tragédie est heureusement évitée, cette fois-ci par l’intervention directe de l’Eternel auprès de Laban
3/ Voir maintenant un conflit d’ordre spirituel : Galates 1/11-14.
Une altercation éclate publiquement entre Pierre et Paul. Humiliation certaine pour Pierre, sévèrement repris par Paul. À considérer qu’il y a là de quoi engendrer une situation périlleuse pour les relations futures, entre les deux Apôtres, et douloureuses répercussions dans l’Église.
Mais le désastre, dommageable pour tous, est évité, simplement parce que par sagesse et humilité Pierre ne réplique pas : il ne cherche nullement à se justifier, il garde le silence.
L’Écriture déclare : « L’homme qui a de l’intelligence se tait » Proverbes 11/12b. 
Il apparaît que dans ces trois cas de figures : 1. la prière ; 2. l’intervention directe du Seigneur et 3. la sagesse, ont permis la résolution des conflits.
Les Écritures signalent encore d’autres conflits, dont les leçons pédagogiques sont éminemment bénéfiques pour le croyant, parce que toujours d’actualité.
Qu’il est bon, dès lors, de plonger les regards, dans les pages du saint Livre, car « tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction » Rom 15/4.